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Contrexéville - Henri Leconte, une légende au village Grand Est Open 88

Dernière mise à jour : 16 juil.

Qui ne connaît pas Henri Leconte ce formidable gaucher qui a enivré nombre d’amateurs de tennis dans les années 1980/1990 ?

Eric Perussault et Henri Leconte en discussion avec de jeunes fans

Contrexéville, un retour aux sources ...

Ce mercredi 10 juillet, Henri s’est offert, en quelque sorte, un retour aux sources en revenant voir son ancien coach Eric Perussault (de 1982 à 1984) , devenu président de l’association organisatrice du tournoi.

« J’ai rencontré Henri aux États-Unis, dans un camp d’entraînement pour jeunes, le renommé «Harry Hopman », dans le golfe du Mexique. Je me suis un peu occupé de lui et de Thierry Tulasnes. Nous avons sympathisé. Plus tard, en désaccord avec ses entraîneurs, il m’a demandé si je pouvais à nouveau m’occuper de lui et faire un bout de chemin ensemble. On a débuté notre collaboration avec sa victoire au tournoi de Stuttgart où il y a, même, battu la légende et son idole, Björn Borg. Cela ne pouvait mieux commencer » a précisé l’ancien entraîneur.

Henri Leconte et Björn Borg à Monte-Carlo en 1983


On a ainsi appris qu’Henri Leconte est venu s’entraîner sur les cours de Contrexéville et a eu du plaisir à se remémorer de nombreux souvenirs.


"Balles neuves" : un livre-témoignage où le joueur s’est livré sans tabou.

Lors du Salon du livre de Bondues, dans les Hauts-de-France, Henri Leconte, invité, nous avait longuement parlé de son livre écrit avec la complicité de sa compagne et la plume de Bernard Baudoin. Il avait d’abord été interpellé par la présence de Vosgiens à Bondues. « Mais je connais très bien votre région. J’ai joué un certain temps à Contrexéville, il y a au moins 40 ans et avec mon entraîneur de l’époque, Éric, j’ai visité votre département : Gérardmer, Épinal… » avait-il expliqué avant de nous reparler de son livre « Balles neuves », une introspection sur sa vie de tennisman pro.


Dans ce dernier, il y a évoqué le long parcours, pas toujours aisé, de sportif de haut niveau. Un tracé fait de hauts, mais aussi souvent de bas où le pro se doit de trouver la façon de rebondir et de tirer les leçons des échecs éventuels. Aidé, tant dans l’écriture que dans la vie, par sa compagne Maria Dowlatshahi (Maya, que l'on salue au passage) , le tennisman s’y est épanché en assumant ses bons ou mauvais choix. Il y a également évoqué l’importance de la connaissance de soi et du développement personnel.

Dans le récit, il a mis en avant l’importance des rencontres et l’influence de certaines d’entre-elles. Il a rappelé celle de Yannick Noah qui, à un moment de sa carrière, où lui-même n’y croyait plus, est venu le chercher et l’a mis face à une échéance courte en lui disant qu’il serait prêt. Et le miracle a opéré. « Entre Yannick et moi, il y a un lien particulier, indéfectible : c’est à la vie, à la mort » a précisé Henri Leconte.

Pour le joueur, l'année 1991 a été un cru exceptionnel avec cette victoire inoubliable sur les Américains en coupe Davis. « Si plus jeune, j’avais pu gérer mon stress, mes états d’âmes, comme à ce moment-là, j’aurais pu étoffer encore un peu plus mon palmarès, mais voilà » a-t-il précisé.

Il nous a aussi confié être ami avec un certain Djokovic, qu’il aurait aimé jouer lorsqu’il (Henri) était plus jeune.

« Ah oui parce qu’aujourd’hui, même si j’ai encore de beaux restes (rires) je ne ferais plus que de la figuration. Sans rire, Djoko, c’est un gars bien » a-t-il conclu.

Durant cette journée, Henri Leconte a dédicacé son ouvrage à ses anciens et nouveaux fans..

Alain Reynders

Henri Leconte et Alain Reynders en mars 2024 à Bondues

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