Comme chaque année a débuté ce lundi, une semaine destinée à promouvoir la pratique sportive. Son but, mobiliser les jeunes et la communauté éducative autour de l’image véhiculée par l’Olympisme et le paralympisme.
Différents sports ont été parcourus par les collégiens (Photo Alain Reynders)
C’est la 6e édition de la Semaine Olympique et paralympique (SOP). Elle se déroule, cette année entre le 24 et le 29 janvier. Son but est de fédérer les élèves, les enseignants de tous niveaux, les collectivités territoriales, les fédérations sportives, les associations mais aussi les athlètes de haut niveau.
Des nouvelles disciplines aux JO dont le Breakdance
Pour 2022, le SOP a pu, aussi, compter sur une initiation au Breakdance, nouvelle discipline olympique faisant partie avec le surf, l’escalade, le skateboard des 28 nouveaux sports ajoutés aux JO.
Le breakdance est une danse acrobatique urbaine issue de la culture hip-hop. Sa pratique a nécessité une bonne connaissance de son corps, des capacités athlétiques tout en conservant cette touche artistique qui va magnifier la conjonction entre l’exploit sportif et le visuel.
Le Breakdance a fasciné les jeunes du collège (Photo Alain Reynders)
Un des meilleurs de la discipline en démonstration à "René Cassin"
Kévin Briot a accepté la demande des jeunes en leur montrant l'une ou l'autre figure (Photo Alain Reynders)
Le Collège d’Eloyes, en partenariat avec l’UNSS et sous la houlette de Sandrine Lambert épaulée par son équipe de professeurs EPS ont réussi à inviter un des meilleurs Beakdancer français : Kevin Briot connu sous le pseudo Vink dm.
Le Vosgien a par exemple, en 2019, participé à un tournoi international à Nantes où il avait réussi à éliminer 39 participants français pour rejoindre les sept autres mondiaux dans la catégorie Top Rock lors du festival Hip Obsession. Cet athlète s'est hissé au rang des meilleurs, grâce à son travail acharné; il s’entraîne 3 à 4 heures par jour. "Comme dans tout sport de haut niveau, le talent, seul, ne suffit pas, il faut de la rigueur, de la discipline de l’abnégation, connaître son corps et surtout beaucoup s’entraîner. Recommencer et recommencer encore jusqu’au moment où la figure a été apprivoisée", a-t-il expliqué aux collégiens de 5e, très attentifs.
En leur compagnie, il a répété des figures. Filles et garçons ont enchaîné, ensemble, les mouvements dans une ambiance détendue.
« C’était sympa de travailler avec vous, parce que vous avez osé. Que ce soit les filles ou les garçons vous n’avez pas eu d’appréhension à évoluer devant les autres et cela a créé de bons moments. Merci à vous » a-t-il conclu
Les jeunes lui ont demandé une petite démo à laquelle il s’est sacrifié avec plaisir.
Le moment du débriefing et des échanges (Photo Alain Reynders)
D'autres sports ont été visités, même en extérieur
Les collégiens à l'assaut des tours de piste. Record battu? (Photo Alain Reynders)
Peu après, à l’extérieur, sous un soleil généreux qui a un peu réchauffé la température du jour, c’est une autre activité qui a été organisée : la course à pied. Les élèves se sont élancés sur une série de tours en espérant battre le record établi par les élèves de 4 e le jour précédent : ils ont parcouru (en cumulé) 330 tours, soit 66, 6 kilomètres. Au compteur de tour on a retrouvé Sandrine Lambert, la femme orchestre du jour.
Du Handi-basket et du Torball au programme
Le handi-basket, une discipline exigeante (Photo Alain Reynders)
L’après-midi a été consacrée à du basket en fauteuil roulant où les jeunes se sont rapidement rendu compte que c’était très physique et loin d’être facile.
« Au début, on trouve que c’est trop cool d’utiliser un fauteuil mais après quelques minutes on s'aperçoit que c’est dur et on a très vite mal aux bras » a confié un élève. Différents exercices de maniabilité et de tirs au panneau ont été proposés à des jeunes, malgré tout assez adroits.
Le Torball, une discipline à l’aveugle
Pendant ce temps, à l’autre gymnase les collégiens ont testé le Torball
Le Torball et le Goaball sont des sports collectifs d’opposition destinés aux personnes déficientes visuelles et ouverts aux valides. Les principales différences entre les deux disciplines se situent au niveau du temps de jeu et des équipements (poids et taille du ballon, dimensions et équipements du terrain). Source : site Fédération française handisport
Les élèves ont testé la discipline en étant plongés dans le noir par l’apposition de bandeaux. Ils ont été contraints de faire l’impasse sur la vue, ô combien indispensable en temps normal. C’est l’écoute qui a remplacé la privation de ce sens. Le principe est de deviner la trajectoire du ballon lesté de grelots et lancé en roulant sur le sol. L’intercepter n’est pas toujours aussi aisé.
Une bonne ouïe et de bons réflexes ont été nécessaires (Photo Alain Reynders)
Les troisièmes années n’ont pu participer à ces journées. Retenus par le passage des brevets blancs, leur tour a été postposé au vendredi 28 janvier en matinée, une fois les examens terminés.
Alain Reynders
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