L'immeuble cosy de la Fondation Solange Bertrand, situé au 13 de la Place de la Carrière, dans le cœur historique de la cité des ducs de Lorraine, a été un bien bel écrin pour accueillir une dizaine d’œuvres du peintre Paul Alvès
Le talent vosgien s'exporte
Ce jeune artiste de 27 ans domicilié à Frizon-La-Haute, a réussi, depuis trois ans, à coucher sur la toile, ses frustrations, ses altérations tout en attirant l’attention des amateurs conquis
« Mes toiles sont constituées à 90 % de frustration et les 10 % restants sont un début de plaisir. Certaines d’entre-elles ont plusieurs couches. Je les entame en laissant libre cours à mes émotions et mes pinceaux font le reste. Au terme, je ne suis pas satisfait, donc je recouvre et je recommence encore et encore. Là où je trouve du vrai plaisir, c’est lorsque ces tableaux touchent le visiteur et qu’ils sont appréciés ».
C’est ce qu’a expliqué le peintre lors du vernissage de ce vendredi 03 février à deux pas de la place Stanislas.
Du beau monde et nombre d'amateurs d'art
L’événement a attiré nombre de visiteurs venus tant des Vosges que de différents endroits de Lorraine. Parmi eux, une équipe révélatrice du magazine « Lumières en Arts » avec Gilles Gosserez le directeur, en tête. On y a aussi reconnu Laurent Garcia, maire de Laxou, venu en ami, ou encore Gil Georges Commissaire du Salon des artistes lorrains et des expositions, Laëtitia Reynders l’écrivaine Vosgienne ou encore le peintre Kaza et bien d’autres…
(Photo Pascal Gavoille)
Paul Alvès a tenu à remercier chacun et s'est dit touché par l’attention portée à ses œuvres. Il a expliqué que son parcours artistique va bientôt le conduire à Paris, pour revenir sur Gérardmer et que d’autres dates sont à prévoir en 2023.
Les amateurs d’art ont été nombreux à partager ce moment à partir de 18 heures jusque bien tard dans la soirée alors que la place Stanislas a éclairé les pas des derniers visiteurs nocturnes avant d’entamer, aux douze coups, une nouvelle date, signe d’un avenir prometteur pour l’artiste vosgien.
Photos et texte : Alain Reynders
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