Jeudi dernier, 29 septembre, c’est au cours d’une bien belle cérémonie à l’Hôtel de Ville, que le général, Philippe Guimbert, enfant de la cité, s’est vu remettre la Médaille de la Ville par le maire Jean-Benoît Tisserand, mais aussi la Médaille d’or du Département par la Conseillère départementale Valérie Jankowski.
Le général Philippe Guimbert et Jean-Benoît Tisserand, maire (Photo Ville de Remiremont)
La Médaille de la Ville et la médaille d’or du Département
C’est en présence de membres de sa famille, de nombreux amis, du député Christophe Naegelen, de plusieurs élus de la cité, des gendarmes de la ville et de l’escadron 25/7 de Saint-Etienne-les-Remiremont, que le général de Corps d’Armée, Philippe Guimbert s’est vu remettre les deux médailles, celle de la ville de Remiremont et celle en or du Département. Précisons que le président du Conseil Départemental, François Vannson, bonne connaissance de la famille Guimbert, était excusé, empêché pour raison personnelle.
Notre média a suivi, depuis un bon moment déjà, l’évolution de la brillante carrière de l’enfant du pays en relayant ses différentes promotions et affectations.
C'est ainsi que nous avions apprécié sa nomination comme général de Corps d’Armée dans la gendarmerie puis son affectation comme patron des gendarmes de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le 15 octobre 2020 une cérémonie a aussi été organisée, à Lyon, pour son départ en retraite de la gendarmerie.
Notons au passage que l’organisation de la présente cérémonie a été évoquée le dimanche 3 juillet dernier à l’occasion de la réception à l’Hôtel de Ville organisée dans le cadre des festivités des « 100 ans de scoutisme à Remiremont », Philippe Guimbert ayant appartenu dans sa jeunesse à la grande famille du scoutisme.
Le discours du maire en termes élogieux
Nous reprendrons de larges extraits du discours du maire de la cité, Jean-Benoît Tisserand, pour retracer la carrière de Philippe Guimbert. Le maire : « Elle est assez longue la liste des enfants de Remiremont qui, emportés par leurs vies professionnelles, souvent enthousiasmantes, et par les obligations qu’elles entraînent, ont quitté la Cité des Abbesses sans jamais l’oublier pour autant » .../... « Une carrière assez exceptionnelle dans un corps d’élite dans lequel il a pu avoir sous ses ordres 15 000 militaires d’active, de réserve et de personnels civils. Voilà pourquoi je suis si heureux à l’instar de tous les élus de cette ville de vous remettre, cher Philippe Guimbert, la médaille de la ville de Remiremont ».
Général de Corps d’Armée dans la gendarmerie
Jean-Benoît Tisserand remet la Médaille de la Ville à Philippe Guimbert (Photo JCB)
Jean-Benoît Tisserand de poursuivre dans son discours : « Vous avez terminé votre brillante carrière comme général de Corps d’Armée 4 étoiles après avoir été, deux ans durant, à la tête du commandement de gendarmerie Auvergne-Rhône-Alpes. En ayant accompli, au fil du parcours, 35 années de bons et loyaux services dans cette noble institution, l’une des plus anciennes de notre pays. En relevant les grandes étapes que vous avez menées dans cette force armée indispensable à notre sécurité publique, je me suis rendu compte que vous aviez depuis toujours le chic pour précéder de peu des événements historiques dont on mesure encore aujourd’hui toute l’importance » .../... « Je prends quelques exemples pour étayer cette hypothèse. À votre sortie de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr en 1985, vous choisissez la gendarmerie qui deviendra votre seconde famille. Vous êtes nommé dans un escadron à Bouliac près de Bordeaux. Et là, patatras, vous voilà transporté pour, comme on dit, une mission en Nouvelle Calédonie alors que s’y déroulent, Michel Rocard étant Premier ministre, des événements graves avec la prise d’otage d’Ouvéa dont on retient l’issue sanglante le 4 mai 1988 avec l’assaut dans la grotte où les otages étaient retenus.
Un premier poste et déjà une vraie mise à l’épreuve. Début 1989, vous êtes mutés à Berlin. On peut déceler d’ailleurs dans cette orientation, ce goût pour l’international qui ne vous a
pas quitté. 1989 à Berlin, c’est comme 1789 à la Bastille. Vous allez assister en direct à des changements d’une ampleur historique que précipite la chute du « mur » le 9 novembre.
Valérie Jankowski a remis la Médaille d’or du Département à Philippe Guimbert (Photo JCB)
La suite dans un article à venir...
J.C Bigorne
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