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Remiremont - "Moon le Panda" : une fable bouleversante signée Gilles de Maistre, entre tendresse, nature et authenticité

Ce samedi après-midi Gilles de Maistre, le réalisateur, était de passage à Remiremont au Majestic puis à Luxueil pour présenter, en toute amitié et décontraction son dernier métrage "Moon le panda". Il a ainsi répondu avec plaisir, à l'invitation de ses amis de "Passion cinéma".

Moon avait déjà des jeunes fans à Remiremont

Moon le Panda en quelques mots :

Sorti en salle le mercredi 9 avril, ce magnifique film a enchanté petits et grands. Réalisé par Gilles de Maistre, Cette réalisation nous a entraîné au cœur des montagnes du Sichuan, à la rencontre d’un jeune garçon et d’un panda pas comme les autres. Une ode à la nature tournée sans trucages, avec de vrais animaux, dans un environnement préservé.


Une rencontre magique entre un enfant et un panda

À 13 ans, Tian traverse une période difficile. Jusqu’au jour où il croise le chemin d’un bébé panda, une boule de poils nommée Moon. Ensemble, ils vont tisser un lien unique, aussi inattendu qu’indéfectible. Derrière cette histoire simple se cache une puissante fable écologique et humaniste, destinée à éveiller la conscience des plus jeunes à la préservation de la biodiversité.

"Ce pari exceptionnel, c’était de mettre en présence un vrai enfant et un vrai panda, sans artifices", explique Gilles de Maistre. "Et de montrer à quel point cette rencontre pouvait être magique et sincère."

Le réalisateur Gilles de Maistre et Jean-Charles Contaux

Un tournage au cœur du monde des pandas

Tourné sur sept mois dans les montagnes du Sichuan, en Chine, "Moon le Panda" est un exploit cinématographique rare. Les scènes ont été captées dans des conditions réelles, avec des pandas issus d’une réserve naturelle. "On voulait un film authentique, sans artifice", confie le réalisateur. "Nous n’avons utilisé aucun effet spécial. Chaque instant est brut, réel, vivant. Les images sont vraies, il n’y a aucun « faux-pandas » (rires)

Marie Spencer, directrice de la photographie, a suivi de près les animaux et les enfants et a apprécié de ce privilège de tourner dans un tel environnement. « On a appris à filmer avec patience, à observer, à capter l’instant sans le dénaturer, comme on l’avait fait dans d’autres réalisation (NDLR : ("Mia et le lion blanc", Le loup et le lion", "Le dernier jaguar").  C’est une immersion instinctive, presque un retour à l’enfance." A précisé le réalisateur.

C'est un vrai privilège d’évoluer dans cet univers avec les pandas et les enfants en Chine, au cœur des montagnes. C’est une véritable découverte, une immersion instinctive, comme un retour à l’enfance. On apprend à capturer ces moments avec eux, à observer et à filmer de façon brute, authentique

Un accès inédit aux pandas géants

"Tourner avec un panda géant, c’est un défi que personne n’avait relevé depuis plus de vingt ans", révèle Gilles de Maistre. L’équipe a dû obtenir une autorisation exceptionnelle des autorités chinoises. "Ce qui a fait la différence, je crois, c’est notre respect profond pour les animaux. Nous ne les dressons pas. Nous collaborons avec eux. Nous entrons dans leur monde."

Un monde dans lequel Noé Liu Martane, jeune comédien franco-chinois, s’est fondu avec une aisance remarquable. "Noé a su créer une véritable relation avec les pandas", se souvient le réalisateur. "Dès les premières scènes, c’était comme s’ils se connaissaient depuis toujours."


Plusieurs pandas pour un seul Moon

Pour incarner Moon, ce ne sont pas moins de deux pandas qui ont été sollicités : Tata, un bébé de 9 mois pour les premières scènes, et Chinloo, un jeune de 2 ans pour les séquences suivantes. "Mais ce lien magique avec Noé s’est formé avec les deux", précise Gilles de Maistre. "Il était d’ailleurs le seul autorisé à les approcher."


Une fiction ancrée dans la réalité

Si le film touche autant, c’est aussi parce qu’il puise dans le vécu. Le père et la sœur de Noé jouent leur propre rôle à l’écran, reflétant parfois les tensions de la vraie vie. En quelque sorte le jeune Tian est à la recherche de son « panda intérieur ». Sylvia Chang, dans le rôle de la grand-mère, incarne quant à elle une figure de sagesse et de douceur. "Elle est le tampon entre les générations, la gardienne de la paix familiale. On aimerait tous avoir une grand-mère comme elle", glisse le réalisateur avec tendresse.

Le panda, miroir de notre fragilité

Pourquoi avoir choisi le panda ? Gilles de Maistre répond sans détour : "Parce que c’est un miroir de nous-mêmes. À travers lui, on découvre notre propre vulnérabilité. Il reste moins de 3 000 pandas dans le monde. Cet animal en voie de disparition est le symbole même de la fragilité de notre planète. Et puis, en Chine, il est emblématique "

Alexandra Lamy, qui interprète la mère de Tian, a été émerveillée, dès la lecture du scénario de pouvoir tourner dans l’intimité des pandas.


Un film plein d’émotions, salué par le public

"Ce film, c’est une bulle d’émotions", confie Jacqueline, à la sortie d’une projection. "C’est tendre, c’est beau, et la relation entre le garçon et le panda va bien au-delà de l’amitié." Pour Philippe, autre spectateur conquis, "on ne peut qu’adorer si on aime les animaux et la nature."

L’avenir du film en Chine reste encore incertain, mais tout laisse penser qu’il touchera le cœur du public chinois. Le panda est une icône nationale, Noé Liu Martane une étoile montante, la famille d’acteurs très connue en Chine… Le film a, donc, tous les ingrédients pour marquer les esprits.

"Moon le Panda" est bien plus qu’un film. C’est une déclaration d’amour à la nature, une leçon de vie, un retour à l’essentiel. Et un merveilleux moment de cinéma, à vivre en famille.

Rédaction et photos : Alain Reynders

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