Dernièrement, 27 étudiants de l’école d’ingénieur "AgroParisTech" ont présenté leurs travaux au Centre Socioculturel de Saint-Nabord.
Les étudiants de l’école d’ingénieur "AgroParisTech"
Une étude durant trois semaines dans notre territoire
C’est dans le cadre de la journée mondiale des zones humides que 27 étudiants de l’école d’ingénieur "AgroParisTech", en dernière année, ont présenté, dernièrement, leurs travaux sous forme de Médiation Scientifique. Ces étudiants en « gestion des milieux naturels » ont réalisé durant trois semaines, dans la zone de Saint-Nabord, Bellefontaine et Plombières-les-Bains, un diagnostic sur les milieux humides. Ceux-ci regroupent les tourbières, les prairies humides, les cours d’eau, les marais et les étangs. Ces espaces sont des écosystèmes remarquables, menacés par certaines activités humaines (culture intensive, pollutions chimiques, artificialisation des sols, espèces exotiques envahissantes…). Ces réservoirs de biodiversité, lieux de vie d’alimentation et de reproduction de nombreuses espèces animales et végétales, ont aussi un rôle de régulation de la disponibilité en eau et de purification des nappes phréatiques. Une cinquantaine de responsables d’associations, militants, agriculteurs, élus ou simplement passionnés de nature est venue écouter, mais aussi échanger sur ce sujet. Car pour préserver ces milieux par une gestion durable, il est nécessaire d’intégrer tous les acteurs du territoire.
Huit étudiants se sont relayés pour présenter sous forme participative (jeu à l’appui) le contexte, le cadre et leur travail concernant les milieux humides. Ce travail a été réalisé dans le cadre d’une commande de la Région Grand Est et avec un financement des Agences de l’eau.
Une assistance assidue
Des débats intéressants
À l’issue de cette présentation, un long échange, parfois animé et surtout passionné, s’est ensuite déroulé sous forme de questions-réponses, mais aussi remarques et partages d’expériences. Tous se sont ensuite retrouvés, nos étudiants n’ayant rien laissé au hasard, pour un verre de l’amitié ou les échanges ont pu encore continuer.
Avec le concours de Patrick Mangel.
Article et photos : J.C Bigorne
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