La période de Noël va toucher à sa fin et les rues illuminées vont perdre un peu de leur lustre (sans jeu de mots).
La rive gauche de la Moselle
Depuis début décembre, la ville s’est parée d’un habit de lumière.
Cela a été une volonté de la mairie. Puisque les illuminations sont à 100 % en Led pourquoi bouder son plaisir et priver les Spinaliens de cette magie de fin d’année.
« Nos illuminations ne consomment pas grand-chose, car nous fonctionnons avec du 100 % LED. Nous avons voulu suivre le plan de sobriété en optant pour des périodes d’illuminations plus courtes. Nous avons aussi opté pour l’utilisation d’une patinoire synthétique. Une patinoire dite naturelle demande est assez énergivore, surtout sur une période d’un mois… Donc cette solution artificielle a été choisie en guise de test, mais apparemment cela à l’air de plaire ».a précisé Patrick Nardin, maire d’Épinal.
La patinoire synthétique a quand même eu des adeptes
Place des Vosges
Rue Général Leclerc
Le carrousel sur la Place des Vosges
Une « Cité des images » qui porte bien son appellation
Partout, en ville, les éclairages lui ont conféré un air de fête. Que ce soit à la Basilique Saint-Maurice, parée de couleurs diverses et changeantes avec son entrée principale qui a accueilli, en boucle sur ses murs, le magnifique « mapping » de Margot Kalusznyer, ou encore les superbes suspensions de la rue Pellet qui lui ont affirmé une belle sensation de sérénité.
La Basilique Saint-Maurice
La Basilique Saint-Maurice et le "mapping" de Margot Kaluszyner
Les lanternes de la rue Pellet
Le marché de Noël sur la place Pinau
Sur la rive gauche de la Moselle, elle-même traversée par la belle passerelle couverte et aux teintes cuivrées, le badaud a été invité à rejoindre la place Pinau qui s’est présentée comme un havre scintillant aperçu de l’autre rive
La volonté de Sandrine Hébrard, la présidente de « l’association des commerçants spinaliens Epicentre » a été d’apporter beaucoup de nouvelles décorations à cet endroit et y faire revenir de la féerie qui a fait penser aux décors de films de Noël, américains.
« Le but est d’ajouter une note de magie, de la chaleur, de la convivialité dans un contexte pas facile. On a investi et ajouté des bancs et des chaises qui ont permis aux visiteurs de rester sur place et consommer vins chauds et autres » a rappelé Sandrine Hébrard.
Ce sont vingt chalets qui ont été disposés autour d’un point central : le chalet d’accueil du père Noël bien signalé par la présence des gardes de « Casse-noisette », tirés de ce célèbre conte allemand,« Casse-Noisette et le Roi des Souris », symbole fort de la tradition de Noël depuis 200 ans.
La passerelle couverte et sa couleur cuivrée
La Place Pinau (rive gauche)
Parmi ces échoppes, beaucoup de commerces de « bouche » permettant de se sustenter en sucré & salé, en bières artisanales vin chaud, churros. Mais aussi l’un et l’autre chalet de créateurs artisanaux et locaux. Bref, il y a eu de quoi faire briller les yeux et tourner les têtes pendant tout le mois de décembre.
Photos et textes : Alain Reynders
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